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Les Codes secrets de la Bible…

La Bible : le Code secret est le titre de deux livres écrits par Michael Drosnin, publiés aux éditions Robert Laffont.

Le tome I est sous-titré « Le passé, le présent, l’avenir, tout est écrit depuis l’origine des temps », le tome II « Le Compte à rebours a commencé… ».

Les adeptes de la Kabbale sont familiers de l’activité qui consiste à interpréter la Bible en associant un code, un symbole, un chiffre à chaque lettre de l’alphabet hébreu, pour en interpréter la signification.

Le mathématicien russe Ivan Panin (au début du XXe siècle) est connu pour ses recherches sur la « structure numérique » de la Torah, c’est-à-dire, de l’Ancien Testament en hébreu.

Le rabbin Michael Ben Weissmandel mène également, à peu près à la même époque, des recherches sur la Tanakh, et plus spécialement la Torah.

Parmi les élèves de ce dernier, Witztum et Eliyahu Rips (au début des années 1980) se démarquent en reprenant ces travaux avec l’aide de l’informatique. Alors professeur à l’université de Jérusalem, Rips prétend découvrir des messages dans la Torah et fait paraître un article, dans la revue Statistical Science, en 1994, avec le soutien de Robert Aumann.

En 1997, Michael Drosnin, convaincu par ses résultats, publie ces travaux dans son livre.

Rips et Witztum critiquent alors le livre de Drosnin, qui ne possède aucun fondement scientifique à leurs yeux, mais maintiennent que leur propre méthode reste valide.

À la fin des années 1990, le Centre pour la rationalité, une structure de l’université de Jérusalem, décide de lancer une commission de cinq membres sur le sujet. Celle-ci, présidée par Robert Aumann, ne donna pas d’avis tranché, en raison de désaccords entre ses membres.

L’hypothèse de Michael Drosnin est que la Bible (dans sa version hébraïque) contient un code permettant de retrouver diverses prophéties sur l’avenir de l’Humanité.

La méthode utilisée pour retrouver ce code est de prendre le texte de la Bible et de chercher les combinaisons de lettres qu’il est possible d’extraire en partant d’une lettre, puis en sautant 20 lettres plus loin, et en recommençant ainsi de suite. Cependant, la recherche ne s’effectue pas totalement au hasard : il faut commencer par choisir un mot bien précis, suffisamment long, et le chercher en premier. Une fois ce mot trouvé, d’autres mots sont cherchés dans la zone ainsi définie.

Selon Drosnin, ce code est l’œuvre d’une intelligence non-humaine (pour lui, il s’agirait plus d’extraterrestres que de Dieu) qui existe — ou qui existait — à l’époque où la Bible fut écrite. Il affirme avoir notamment retrouvé les prédictions des assassinats de John Fitzgerald Kennedy, Anouar el-Sadate ou encore Yitzhak Rabin. Il aurait écrit à ce dernier pour l’avertir, avant son assassinat.

Jean-Paul Delahaye, professeur d’informatique à l’Université des sciences et technologie de Lille, chercheur au Laboratoire d’informatique fondamentale du CNRS de Lille, affirme quant à lui que ce livre « est fondé sur une escroquerie à trois étages ». Selon lui, c’est une démonstration du théorème de Borel :

« en prenant un grand nombre de combinaisons de lettres, on trouve des mots connus et même des rapprochements de mots connus où, sans se forcer beaucoup, on réussit à voir le présent et le passé (ce qui permet alors de prétendre y lire l’avenir). »

Suite à un défi lancé par Drosnin dans le magazine Newsweek, le professeur Brendan McKay a appliqué cette méthode dans le texte anglais de Moby Dick, il démontre que la probabilité de trouver des phrases ayant un sens est loin d’être négligeable. Il retrouve ainsi « l’annonce » de neuf assassinats de premier ministre, dont celui de Yitzhak Rabin, ou encore de Lady Di.

Brendan McKay a également étudié (avec Dror Bar-Nathan) une partie du texte hébreu de Guerre et Paix (livre qui par ailleurs tourne en dérision les interprétations mathématiques de laBible; livre III1re partie19), qui a la particularité de contenir autant de caractères que la Genèse. Ils obtiennent des résultats identiques, voire meilleurs que ceux des Israéliens à l’origine du code.

Robert Aumann avouera avoir beaucoup soutenu les travaux sur le code (« en tant qu’observateur »). Il conclura cependant, dans le rapport de la commission de l’université de Jérusalem :

« (…) les données sont trop complexes et ambiguës et que leur analyse implique trop de jugements personnels pour qu’on puisse parvenir à des conclusions scientifiques significatives (…) le phénomène des Codes est improbable. »
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